Colloque Nouvelles ruralités – Les services numériques fil conducteur de la modernisation des territoires

Des Univers Connectés présente au Colloque « Nouvelles Ruralités » le 5 juin à Nevers (58) a pu mesurer l’intérêt des territoires pour les usages numériques.
Tout d’abord une unanime volonté de changement, de modernisation… On ne pense plus la ruralité comme il y a quelques décennies. Il est nécessaire de repenser les territoires à partir des questions humaines et culturelles. « Les Nouvelles Ruralités pourraient devenir un laboratoire d’expérimentations sur le développement humain et durable des territoires. » cette proposition, appuyée par le développement des TIC sur les territoires, permettrait en effet de tester des organisations de territoires, des services utiles aux populations, distants ou non, accompagnés, la mise en place d’une économie collaborative en appui sur l’échange, qui préfigureraient la communauté urbaine/rurale de demain.

Les élus doivent maintenant s’interroger (et tenter de répondre !) à la question : Quel modèle économique et social voulons-nous pour les territoires ?
L’attractivité des territoires, le développement de services, l’ancrage fort des services... appelle le développement d’une économie de proximité en offrant les services essentiels à la population.

DLMV permet d’accélérer  sur un territoire la mise en place de services numériques qui visent à améliorer les modes de vie, de travail, de production, de la population. En participant au choix des e-services utiles et en œuvrant simultanément sur les entreprises qui  les proposent, les territoires et les populations qui les adoptent, DLMV joue pleinement son rôle « d’activateur d’usages numériques ».

Comment redynamiser la ruralité ? Il y a une très forte peur de la transformation associée à une perte de valeurs. L'enjeu est comment transformer sans perte du caractère spécifique, des valeurs.
À l'heure de la mondialisation on constate un retour au local. Le proche prime sur le lointain (idée aussi des « petits » face aux « grands »). Plus les échelons sont proches plus ils sont aimés… partout on constate une forte frilosité à l'installation de citadins, néo-ruraux, a fortiori d'étrangers, il y a donc un grand défi à relever, il faut engager rapidement un vaste chantier d'acceptation de l'autre.
« La ruralité est un équilibre, ouvert, à trouver ». 

Les mots révèlent les représentations. Comment mobiliser à travers les mots de la ruralité ?
Alors que pour l’INSEE les villes de 2.000 habitants sont des villes rurales, Les habitants des campagnes ne se définissent pas comme des ruraux. Dans leurs représentations rural = paysans. C’est une donnée dont il faut tenir compte pour l’acceptation des services : attention à ne se tromper ni de discours ni de cible !

Un des enjeux majeurs aujourd’hui est la reconquête des centres villes/centres bourgs désertés ou des zones périphériques. Les territoires peuvent être le lieu de l'invention de nouveaux services, pas seulement lieu de conservatismes.
Une économie circulaire est à mettre en place ce qui implique de prendre en compte les autres. Il faut raisonner à une échelle supérieure à un seul secteur et aller vers des technologies de pointe, transférables.

Partager d'autres modes de gouvernance, devenir un espace de propositions concrètes pour l'avenir… Les mêmes problématiques sont partout, les réponses sont collectives. Ces problématique sont tout l’enjeu du « printemps des territoires »  que les collectivités présentes ont lancé à l’issue du colloque.